Algérie Poste prise la main dans le sac. L’artiste plasticien Hocine Ziani l’accuse d’avoir volé ses œuvres et dénonce.
« Je dénonce l’édition de ces quatre timbres émis en 2017 par l’entreprise publique Algérie Poste. Cette utilisation, touchant 4 de mes œuvres, a été initiée et réalisée au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs. Elle est entachée de délit de contrefaçon », dénonce l’artiste sur sa page Facebook.
Selon lui, l’entreprise « ne l’a pas consulté et elle, à son insu et sans son autorisation, a décidé d’émettre lesdits timbres illustrés par ses œuvres. « Donc, non respect du droit de reproduction (Droit patrimonial). Mon nom en tant qu’auteur n’est pas cité. Donc, non respect du droit de paternité (Droit moral). Les images des œuvres ont été manipulées, compressées sur leur longueur pour les faire entrer dans un format qui n’est pas le leur, d’où leur déformation. Donc, non respect de l’intégrité de l’œuvre (Droit moral) », explique-t-il.
L’artiste affirme aussi « qu’aucune rémunération ne lui a été versée par Algérie Poste », ce qui signifie, ajoute-t-il, « non respect de mes droits patrimoniaux (Droit patrimonial) ».
Hocine Ziani termine son texte de dénonciation par un rappel du contenu du code de la propriété intellectuelle : «Toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon ; et toute contrefaçon est un délit».
Né en 1953 à Sidi-Daoud (ex-Abbo), près de Dellys, en Algérie, est un artiste plasticien algérien qui a réalisé plusieurs œuvres, puisées de thèmes historiques, qui ont enrichi les collections des institutions gouvernementales ou présidentielles.
Massinissa Ikhlef