Université de Béjaia : Un enseignant entame une grève de la faim pour dénoncer une série d’abus de pouvoir.
L’enseignant Tarik Azkak au niveau du département sciences commerciales de l’université de Béjaia a été contraint de passer à l’action radicale de la grève de la faim pour dénoncer « une série d’abus de pouvoir » dont ils sont victimes lui et son épouse qui est aussi sa collègue dans le même département.
M.Azkak affirme que le doyen de la faculté SEGS et le chef de département sciences commerciales “s’acharnent contre (lui et sa femme)”.
“Nous sommes victimes de beaucoup d’abus de pouvoir et de la hogra”, écrit-il dans un tract qu’il a distribué au campus d’Aboudaou, lieu où il a entamé aujourd’hui sa grève de la faim.
L’enseignant a rappelé la démarche qu’il a suivi depuis plus d’une année pour alerter la tutelle.
“13 rapports remis au recteur sans aucune réponse, demande d’audience adressée au même responsable restée sans suite, 2 rapports adressés au ministère ainsi qu’un sit-in de 6 semaines devant la faculté SEGC”.
Pour l’enseignant Azkak, la grève de la faim est l’ultime action qui lui reste pour faire entendre sa cause et celle de son épouse et collègue.
Les abus de pouvoir subis par le couple ont été rappelés dans le même document. “Insulte par mail, défalcation de la prime sans raison, intimidation par la destruction de documents administratifs, mise en fin de fonction en tant que responsable de master pour Mme Azkak…etc ”.
Beaucoup d’abus ont été énumérés dans le document établi par M.Azkak qui revendique essentiellement, à travers l’action de la grève de la faim, l’arrêt des hostilités du doyen et de son administration et tant d’autres revendications liées à la “gestion clanique du doyen”, écrit l’enseignant.
Moussa N.A