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Le DG du groupe pharmaceutique Merinal mis sous mandat de dépôt

Le directeur général de Merinal, 2e groupe pharmaceutique en Algérie, Nabil Mellah, a été placé sous mandat de dépôt en fin d’après midi d’hier dimanche 09 mai. Le juge d’instruction auprès de la 6e chambre du tribunal de Sidi M’hamed l’a inculpé de blanchiment d’argent et d’infraction sur les mouvements de capitaux.

C’est ce qu’a rapporté Maghreb Émergent, organe de presse faisant partie du groupe Interface Médias où Nabil Mellah est 3e actionnaire.

Secrétaire général de l’ Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) pendant plus de dix ans, et son président entre 2011 et 2013, Nabil Mellah a œuvré pour la promotion de sa filière transformant Merinal en un acteur dynamique de l’exportation de médicaments vers 10 pays dans le monde pour plus de 120 millions de dollars de revenus en cumulé, écrit le Maghreb Émergent

Il est connu également pour son engagement citoyen, notamment à travers sa participation, en 2018, au mouvement Mouwatana hostile à la présidence à vie de Abdelaziz Bouteflika et prémisse du 22 février 2019.

Officiellement, le gérant de Merinal est accusé d’avoir importé et vendu à perte un médicament pendant plusieurs exercices.

“Une semaine d’aller et retour à la gendarmerie de Bab Ejedid dans le cadre d’une enquête préliminaire n’a pas permis de classer sans suite une plainte du ministère de l’industrie pharmaceutique pour « pratique commerciale illicite » contre Vapropharm, une « sister-compagnie » de Merinal”, souligne Maghreb Émergent.

Nabil Mellah est passé au statut de garde à vue le jeudi 06 mai puis a été présenté, avec son frère Ryad, au procureur prés du tribunal d’Alger ce dimanche après midi. Co-gérant, son frère comparaitra libre.

Un expert fiscal approché par Maghreb Émergent admet que la vente à perte est illégale. “Mais qu’il est démontré que le prix de vente pratiqué ne porte pas de préjudice financier à l’entreprise qui le pratique, alors il ne peut pas s’agir d’une vente à perte ».

Y a-t-il un sous dossier dans cette affaire ? s’interroge le média source.

Arezki Lounis

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