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La mayonnaise des législatives n’a pas pris

 

 

Très tôt le matin du 12 juin, le Chef de l’État, lors de sa déclaration après avoir voté, avait l’allure d’un homme contrarié et paniqué quant au sort de sa mayonnaise en ces temps de canicule politique.

Énervé, il lance la méprisante déclaration  » le taux de participation ne m’intéresse pas ».

Une première dans les annales des fraudes électorales du pouvoir algérien (à ne pas confondre avec les anales de l’ambassadeur).

À travers ce comportement, Tebboune a annoncé sa défaite bien avant le plus mauvais cours de maths assuré par le chef de l’ANIE en début de soirée.

Sur le visage de Tebboune, les séquelles d’une bataille politique perdue sont bien visibles et les œufs qui devaient servir pour monter la mayonnaise avaient finalement tourné dans les plateaux avant de les acheter à trois cents mille dinars la pièce.

Faute d’une nouvelle clientèle qui pourrait assumer un minimum sur sa façade, la nouvelle Algérie s’est rétractée pour reconduire le Bouteflikisme y compris dans ses symboles les plus pourris : le FLN et le RND.

Une finalité d’une feuille de route qui n’était qu’une tromperie de plus et ne faisait que tourner en rond.

La qualité médiocre de la recette du régime devrait secouer les élites et autres « opposants » qui n’ont pas cessé de jouer les promoteurs d’une cuisine infecte, présentée dans leurs manuels d’accompagnement du régime, comme un plat de grand art culinaire à faire goûter aux Algériens.

Maintenant que la mayonnaise du pouvoir est à la poubelle, charge au Hirak de trouver les mécanismes de la remobilisation pour renverser le rapport de forcer et servir sur la table des Algériens une délicieuse démocratie qui ne doit surtout pas être empoisonnée.

Moussa Nait Amara

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