Après la crise de la semoule, du lait, de l’eau et de l’oxygène, nous voilà au temps de la pénurie du pain. À Ghardaia, les citoyens courent dans tous les sens pour trouver une baguette.
Selon le journal gouvernemental Echaab, plusieurs boulangeries encore en service produisent peu et d’autres ont carrément fermé leurs portes.
La cause de cette crise est la rupture subite de l’approvisionnement des boulangeries en farine.
Des minoteries ont pris, sans préavis ni soucis de garantir un service minimum, ont pris congé. D’autres ont entamé des travaux de maintenance. Le tout dans un État où tout est permis et tout se fait dans l’anarchie la plus totale.
Sofiane Seghir