L’instance exécutive du RCD tire à boulets rouges sur le pouvoir en place. Il l’accuse de mener une politique antisociale et une politique financière et économique opaque dans un “ un État d’exception qui ne dit pas son nom ”.
“ C’est dans cet État d’exception qui ne dit pas son nom et qui exclut tout débat sur la situation du pays que les promoteurs de la Nouvelle Algérie s’apprêtent à restructurer les banques, à mettre le secteur des mines sur le marché des acquéreurs, à reconsidérer la structure des subventions alors que de larges couches de la population sont de plus en plus précarisée et à fermer des entreprises publiques, à l’instar de l’ENIEM”, dit le communiqué qui sanctionne la réunion du secrétariat national tenue ce jeudi 02 août.
Pour le RCD, “ Rien ne peut justifier que des dossiers qui engagent l’avenir du pays soient traités dans l’opacité. La transparence nécessaire à la bonne gouvernance est tributaire de l’arrêt des atteintes graves aux libertés individuelles et collectives, de la cessation de la criminalisation de l’action politique et syndicale et de l’abandon de la domestication de la presse ”.
Le parti progressiste avertit que “ le pays ne peut se relever d’une nouvelle politique d’accaparation /dilapidation des richesses nationales et d’une émergence d’une autre oligarchie de bazar et compradore”.
Abdelhamid Laïbi