La diplomatie Algérienne s’enrichit de nouveaux serviteurs du régime. Après avoir sué pour le recyclage du système et son relancement, les plus zélés d’entre eux se voient gratifiés de postes d’ambassadeurs auxquels ils ne sont pas du tout préparés exception faite de Abdelaziz Djerrad.
Ainsi, le plus impopulaire ex-ministre de la justice, Belkacem Zeghmati qui bénéficie d’une épaisse couverture d’un des clans les plus puissants du système, se voit confier un poste d’ambassadeur à Prague. La Tchéquie qui ne figure pas dans la zone de l’échange diplomatique intense de l’Algérie et qui n’a pas de rôle majeur dans les considérations géopolitiques nationales se décline plutôt comme un terrain de retraite paisible pour Zeghmati après services rendus.
L’ancien premier ministre Abdelaziz Djerrad est envoyé à Stockholm et l’ancien président de l’APN, Slimane Chenine, à Tripoli. Vu la complexité du dossier libyen et son importance géostratégique pour l’Algérie, le choix de Chenine est un choix amateur qui confirme bien que nous sommes toujours dans l’esprit des copains et coquins qui a marqué la gouvernance Algérienne.
Arezki Lounis