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La dictature se confirme : Fethi Ghares condamné à 2 ans de prison ferme.

Le tribunal de Bab El Oued a rendu, ce dimanche 9 janvier, son verdict dans l’affaire de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS, parti politique légal. Le responsable politique du parti d’opposition est condamné à 2 ans de prison ferme et 200 000 da d’amendes.

Lors du procès politique historique qui s’est tenu après deux reports à cause du refus de Fethi Ghares d’être jugé à distance, le procureur avait requis 3 ans de prison ferme.

Ce verdict est considéré par des juristes comme une criminalisation de l’acte politique et une sentence qui consacre la primauté de l’humeur contrariée du Prince sur l’esprit de la loi.

La défense de Fethi Ghares fera appel dans les délais requis.

La décision sévère du tribunal est tombée plus de 72 heures après que le ministère de l’intérieur ait notifié au RCD, autre parti d’opposition démocratique, l’obligation d’arrêter de faire la politique et de ne pas recevoir des citoyens et des militants démocrates dans son siège. Une simultanéité des faits qui découvre la volonté du pouvoir en place d’asseoir sa dictature pure et dure.

Le pouvoir en place qui tend à achever la politique de désertification du champs politique, entamée par Abdelaziz Bouteflika, ne se limite pas à garder plus de 300 détenus politiques dans ses geôles. Il aspire à écraser toute voie politique discordante. Surtout qu’il n’arrive plus à contenir le débordement de ses échecs multiples et à trouver un semblant de solution aux crises politique économique, sociale et sanitaire.

Arezki Lounis

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