Dans un communiqué signé par son vice-président Said Salhi, la ligue algérienne de droits de l’homme a exprimé sa solidarité avec le parti RCD qui vient d’être sommé par le ministère de l’intérieur de ne pas faire de la politique et de ne pas organiser des réunions avec des citoyens algériens, à l’enceinte de son siège national.
Dans le même communiqué, la LADDH a tenu à préciser que « sur fond d’une escalade des arrestations arbitraires des activistes pacifiques du Hirak et de plusieurs sensibilités, et a l’approche du troisième anniversaire du Hirak en février prochain, a nouveau, le parti politique RCD est mis en demeure hier soir par le ministère de l’intérieur pour avoir abrité dans son bureau national une réunion du front contre la représsion et les libertés dont fait partie la LADDH et plusieurs organisations »
La ligue a rappelé que « cette mise en demeure qui n’est pas une première ou un fait isolé, s’inscrit clairement dans une campagne plus large qui vise plusieurs partis politiques PST, UCP et organisations de la société civile RAJ , SOS Bab El Oued, RPJA, victimes d’harcèlement multiples et menacés de dissolution, plusieurs cadres des partis et des organisations de la société civile sont emprisonnés, le tout, dans le seul objectif est de faire taire toutes les voix discordantes et de l’opposition ».
L’organisation des droits de l’homme s’est interrogée sur l’attitude de « la cour constitutionnelle au sujet de cette dérive », mais aussi sur celle du « gouvernement devant son prochain examen UPR de l’ONU ».
Moussa N.A