La communauté universitaire de Béjaïa qui s’est destinguée au début de la révolution du sourire par une dynamique de débat qui a fait intervenir la totalité des acteurs politiques et associatifs qui accompagnaient le Hirak est de retour sur la scène de la mobilisation.
En effet, plusieurs rencontres de concertation entre divers acteurs universitaires ont eu lieu ces derniers jours.
La solidarité à l’encontre de la militante Hakima Sbaïhi convoquée par la police et celle à l’encontre du militant Hakim Oumokrane condamné par contumace pour ses activités politiques, tous les deux membres du collectif des enseignants et ATS, ont redynamisé la résistance au sein de l’université de Béjaïa.
Au niveau syndical, l’installation de la section local du nouveau-née SESS était aussi un déclic pour la remobilisation.
Selon des enseignants contactés par Ameslay, l’activité sera plus intense les jours à venir et la question des détenus d’opinion, notamment le harcèlement dont les universitaires sont victimes seront au centre de ces actions en préparation.
Une grande mobilisation est attendue le 29 juin prochain pour soutenir Hakim Oumokrane dont le procès est programmé pour cette date.
Moussa N.A